Valeurs

Faire avec ce qu’on a

On ne cherche pas à faire plus grand, mais à faire juste.
On transforme, on récupère, on bricole. On utilise des matériaux déjà là, on limite notre consommation d’énergie, on cherche des solutions simples et efficaces.
Pas de débauche technique, pas d’effet pour l’effet : le Balabar se construit avec les moyens du bord, et c’est ce qui lui donne sa force.

Un festival à échelle humaine

On travaille ici, avec les artistes d’ici, ou d’un peu plus loin.
On mutualise le matériel, on partage les lieux, on reste proches des gens et du territoire.
Installer le festival dans une cour d’école, c’est faire le choix d’un espace de vie, central, ouvert et symbolique.

La joie comme moteur

La joie n’est pas un décor. Créer des moments partagés, accueillir, rire, danser, improviser : c’est ce qui rassemble et fait tenir le projet.
C’est une manière simple et exigeante de faire société, à notre échelle.

Les personnes qui font tout tenir

Derrière chaque édition, il y a les balabaré·es : bénévoles, complices, moteurs.
Ils et elles montent, décorent, accueillent, cuisinent, accompagnent.
Ils ne “aident” pas : ils créent le festival avec nous, le font vivre, le rendent possible.

Un espace sûr et attentif

Le Balabar doit rester un lieu où chacun·e peut être tranquille, participer, danser, créer, sans crainte.
Aucune forme de violence ou de discrimination n’a sa place.
Une équipe formée est présente sur le site, des outils de prévention contre les violences sexistes et sexuelles sont mis en place, et un espace ressource reste disponible en cas de besoin.

On construit à plusieurs

Le Balabar c’est beaucoup de rencontres : des bénévoles, des artistes, des technicien·nes, des personnes en situation de handicap, de fragilité, de précarité. On construit, on colle, on plante, on rit, on doute, on se trompe et on recommence.

C’est dans ces ateliers (La Fabrique) que le Balabar naît. C’est là que les barrières tombent, que les liens se tissent. Et le jour J, on se connaît, on se reconnaît et tout devient plus facile.

Les arts de la rue, un engagement

Au Balabar, on défend les arts de la rue, parce que c’est une forme artistique libre, directe, populaire et exigeante.

Clown, théâtre, danse, musique en mouvement… ces formes qui vont au contact des gens, qui sortent de la scène, renversent les habitudes, bousculent le réel. Et c’est exactement ce qu’on veut créer ici : un espace artistique accessible, mais jamais simpliste.

Accessibilité et convivialité

Le festival est pensé pour être accessible à toutes et tous :
tarifs solidaires (4 €, 7 €, 10 €), gratuité pour les moins de 12 ans, site adapté aux personnes à mobilité réduite.
Tout est végétarien, les restaurateur·ices sont locaux, et les invendus sont donnés à des associations.
On fait attention à ce qu’on mange, à ce qu’on partage et à ce qu’on laisse derrière nous.